La loi NOME (Nouvel Organisation du Marché de l’Electricité) aborde différents aspects réglementaires mais ce dont on entend le plus parler c’est la fin des tarifs réglementés de vente (TRV) de l’électricité, historiquement les tarifs vert et jaune.
Loi NOME : La fin des Tarifs Règlementés de Vente un virage difficile…
La fin des TRV de l’électricité n’a pas été vue d’un très bon oeil par les entreprises concernées, qui ont dû quitter le confort de leur contrat historique. Passer en offre de marché comme le demande la loi NOME, nécessite un travail conséquent : prévoir les consommations, constituer un dossier d’appel d’offres, comparer les propositions des différents fournisseurs dans un délai extrêmement court, etc.
Cette nouvelle démarche, en plus d’être chronophage, représente un enjeu important pour la compétitivité des entreprises. Selon les secteurs d’activité, la facture d’énergie peut représenter jusqu’à 58,5 % de la valeur ajoutée (source : CEREN 2014, d’après INSEE et Comptes nationaux annuels). Les acheteurs se voient donc endosser une lourde responsabilité sous peine de pénaliser leur société.
…mais une baisse des factures à la clef…
La conjoncture fait que souscrire une offre de marché a permis aux entreprises de réduire leur coût du kWh. Mais les économies ne se sont pas arrêtées là ! Les retours d’expérience ont montré que l’application de la loi NOME a poussé les industriels à remettre en question leur démarche. On a ainsi vu de nombreux exemples d’entreprises, qui n’avaient pas remis en cause leur puissance souscrite depuis plusieurs années, gagner jusqu’à 20 % de leur facture en souscrivant la bonne puissance. De nouvelles offres et de nouveaux outils ont d’ailleurs vu le jour sur le marché pour permettre aux acheteurs de négocier au mieux leur contrat.
…et des économies d’énergie
La loi NOME est également bénéfique à la transition énergétique. Sur de nombreux sites industriels, une synergie s’est créée entre les acheteurs et les responsables énergie ce qui a conduit à se poser de nombreuses questions pour mieux maîtriser leur profil de consommation afin d’évaluer leur capacité d’effacement ou tout simplement de faire la chasse aux gaspillages des consommations énergétiques.
Certaines entreprises ont vu une réelle opportunité entre leurs mains ce qui leur a permis d’améliorer leur rentabilité et d’être plus respectueux de l’environnement. D’autres n’ont vu en la loi NOME que la contrainte et une perte de temps qui ne leur a apporté aucune valeur.
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