Dans notre blog, je parle largement de la performance énergétique par la réduction des consommations. Mais un axe à ne pas oublier est l’autoconsommation dans l’industrie.
Autoconsommation dans l’industrie
L’autoconsommation dans l’industrie veut dire à minima produire de l’énergie, par exemple produire de l’électricité avec des panneaux photovoltaïques. Avec « simplement » des équipements de production d’énergie, il est possible de faire de l’autoconsommation dans l’industrie du talon par exemple. C’est-à-dire qu’on ne couvre pas tous les besoins de consommation du site mais simplement une partie, quitte à devoir écrêter si la consommation n’est pas suffisante, comme un arrêt usine.
Si on veut de l’autoconsommation dans l’industrie pour couvrir toute la consommation, il faudra savoir stocker l’énergie. Si on refait le parallèle avec le photovoltaïque, en associant des batteries.
Les peurs du Photovoltaïque
Quand on parle d’autoconsommation dans l’industrie, on entend souvent qu’il n’est pas intéressant de mettre des panneaux PV sur les toits des usines qui sont pourtant vastes. Si on creuse les premiers arguments sont :
- La structure du bâtiment ne le permet pas. Bon ok, là on ne peut pas faire grand-chose. Mais vous n’avez pas des ombrières sur votre parking ?
- Problème d’assurance. Oui, les assureurs demandent un surcoût non négligeable pour assurer votre bâtiment une fois que les panneaux sont là
- Je ne suis plus propriétaire de mon toit. C’est sûr que si demain vous voulez mettre un nouveau four avec un extracteur, il ne sera plus possible de le faire en plein milieu du toit
- Ce n’est pas rentable
Le vent tourne
On ne peut pas faire grand-chose sur les premiers arguments énoncés mais pour la rentabilité l’autoconsommation dans l’industrie devient compétitive. Pourquoi ?
Première point avec l’obligation d’effacement qui est demandé aux gros consommateurs. Sur les jours de grand froid dit PP1, on demande aux industriels de s’effacer. Or pour beaucoup de secteurs d’activités cela veut dire ne pas produire et donc ne pas gagner d’argent. Par conséquence l’obligation devient alors une taxe supplémentaire sur l’électricité. Même si nous n’avons pas une perspective précise de l’évolution de l’impact financier, soyons certain qu’il n’ira qu’à la hausse.
Et l’autoconsommation dans l’industrie devient intéressant pour éviter ce surcoût. En plus, cela amène de la visibilité sur le prix de l’énergie dans les années à avenir. Et il me semble que les industriels aiment avoir de la visibilité 😊
Pour plus d’informations, vous pouvez voir le guide de l’ADEME
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